Patrimoine

Patrimoine naturel, culturel, religieux de Pluduno

Le manoir de Monchoix

Bâti en 1759 par le Comte Antoine de Bédée (oncle maternel de Châteaubriand) pour remplacer la Mettrie-Martin (XVème siècle). La même famille y habite depuis presque quatre siècles. Le souvenir de Châteaubriand y reste vivant, sa chambre ayant été conservée intacte.

Chateaubriand, dans ses Mémoires d’Outre Tombe, se souvient d’y avoir vécu  : “les plus joyeuses vacances de sa vie”.

Le Guébriand

Ancienne place forte, protégée par un étang et entourée de douves autrefois profondes, et dont il ne reste que quelques éléments insérés dans l’actuelle construction : une porte ogivale, un cadran solaire, une inscription sur une pierre (Céans fet bon visités car y ha à boire & à manger). Un vieux chêne servait de refuge aux animaux.

Aujourd’hui, l’étang du Guébriand est un plan d’eau de 11 hectares, il a été aménagé pour accueillir le pêcheur et toute sa famille (postes de pêche aménagés, ponton, abris, toilettes, barbecue). Peu profond, il est peuplé de gardons, brèmes et de tanches, mais il est aussi le rendez-vous de nombreux pêcheurs de carnassiers qui viennent y débusquer la perche, le black-bass et le brochet.

L’étang du Guébriand est entouré d’un chemin de promenade et équipé d’une aire de pique-nique abritée.

La Chapelle Saint-Roch

La première chapelle Saint-Roch avait été vendue et démolie puis reconstruire à son emplacement initial en 1833. Saint-Roch est le patron des pèlerins, et sa présence à Pluduno témoigne vraisemblablement du pèlerinage du Tro-Breizh. Il porte sur lui les insignes du pèlerin. Atteint de la lèpre, il fut sauvé par son chien qui vint lécher ses plaies et lui apporter un pain.

Le Manoir du Plessix Méen

Le Plessix-Méen est une demeure du XIIIème siècle, bâti sur le rocher au creux d’un vallon. “Méen” est sans doute une déclinaison du breton « maen / men » qui signifie pierre.

Suite à un incendie au XVIe siècle, le manoir est reconstruit au XVIIe par Guy Langlois de Prémorvan et par sa femme Julienne Poulain.  Celui-ci se compose alors d’un corps principal tourné au Sud vers une pièce d’eau, d’un pigeonnier et d’un moulin (aux pieds de la digue permettant la retenue d’eau).

Au début du XIXe siècle, le Plessix-Méen est cédé à la famille Brouard.

L'église Saint-Pierre

l’église Saint-Pierre (1863). En forme de croix latine, elle com­prend un clocher extérieur avec tribune, une nef avec bas côtés de cinq travées, un transept, un choeur à chevet polygonal, accosté de deux chapelles ouvrant également sur le transept. Dûe aux plans de M. Maignan, sa première pierre fut bénite le 13 septembre 1863 et elle fut achevée le 11 décembre 1864. La consécration eut lieu le 25 septembre 1877. L’ancienne église avait été bâtie en 1470. Elle possède une statue de sainte Ayde et de saint Pierre. La chaire, datée de 1895, est l’oeuvre de Le Merrer.

Les croix monolithes sont une tradition locale, allant de l’époque mérovingienne au 17e siècle. Elles sont souvent dépourvues d’ornementation ou d’inscription, ce qui rend leur datation difficile. Celle-ci est datée et elle est située au lieu-dit “La Ville Echet”.

Définition d’un Monolithe:

Un monolithe est un bloc de pierre massif, constitué d’un seul élément, naturel ou taillé. Il est parfois monumental, voire de très grande dimension.

La chapelle Sainte-Anne de la Ville-Varet (XVIIIème siècle), dédiée à sainte Anne. Edifice de plan rectangulaire à chevet arrondi, existant, déjà au XVIIIème siècle. Fermée pendant la Révolution, l’évêque en demandait la réouverture le 20 brumaire an XIII. Elle renferme les statues de la sainte Vierge, de sainte Anne et de saint Joachim ;